Management de transition
Pour mieux comprendre son champ d’action
Le management de transition consiste à attribuer, de manière provisoire, les fonctions de direction à un dirigeant opérationnel externe afin de gérer la conduite du changement.
Ce cadre de haut niveau possède la particularité d’être immédiatement opérationnel pour se consacrer pleinement à sa mission de management de transition et à l’amélioration de la performance de l’entreprise.
Histoire du management de transition
Le management de transition est originaire des Pays-Bas, il est né sous le terme d’Interim Management dans les années 70. Cette forme de management s’est développée originellement dans la gestion de situations de crise telle que la fermeture d’une usine ou dans le cas d’une transition industrielle.
Pour faire face à l’absence de décideurs ou de cadres dirigeants, avoir recours à des ressources externes s’est peu à peu imposé comme la solution ponctuelle viable.
Aujourd’hui, le manager de transition n’intervient plus uniquement pour de la gestion de crise, son champ d’actions couvre désormais divers domaines.
Du fait de son expérience professionnelle, le manager est, la plupart du temps senior (devenir manager de transition à moins de 30 ans est rare). Il est en capacité de mener à bien les missions suivantes :
- la gestion de crise
- la restructuration de l’entreprise (réorganisation des équipes et mise en place d’actions managériales)
- de mener des projets stratégiques (ou un projet d’envergure) tels que le développement de l’entreprise dans un autre secteur d’activité ou d’un nouveau service
Pour manager une équipe
Manager une entreprise de manière temporaire tout en étant efficace, nécessite d’être un bon manager, doté de compétences opérationnelles afin d’accompagner l’entreprise lors de passages difficiles. Il assure la transition afin de guider l’entreprise cliente vers une situation saine pour qu’elle reparte sur de bons rails.
Les postes managériaux nécessitent d’avoir la capacité de prendre des décisions capitales et d’exercer des responsabilités.
Le métier de manager de transition consiste à occuper une fonction managériale, il est donc nécessaire d’être rigoureux, d’avoir des aptitudes de leaders ainsi que d’être réactif pour gérer toutes les situations possibles (situations d’urgence, de crises…).
Enfin, ce manager doit posséder en plus de ces compétences, un capital humain qui sera bénéfique dans les relations sociales qu’il entretiendra et lui permettra de mener à bien son objectif : réussir sa mission.
A la différence d’un poste de management en interne, le directeur à temps partagé n’a pas d’antécédents dans la société de son client, il peut donc se concentrer intégralement sur les missions pour lesquelles on a fait appel à lui.
Ces cadres supérieurs « intérimaires » sont pleinement dévoués à la résolution des problèmes rencontrés et in fine à l’intérêt général de l’entreprise.
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Pour apporter de l‘expertise à l’entreprise
Les managers de transition (interim manager pour les anglo saxons) sont appelés pour faire face à une situation d’urgence que l’entreprise ne peut pas gérer. La société n’a pas à mettre en place de processus de recrutement (qui peuvent s’avérer fastidieux) pour avoir un cadre expérimenté à la tête de ses équipes. Ces directeurs ou dirigeants de transition sont instantanément opérationnels et interviennent pour des missions à durée déterminée dans des domaines d’expertises divers tels que : la direction financière, l’expertise comptable, la direction de la transformation digitale, ou encore la direction des ressources humaines, etc.
Pour chaque mission, le cadre de la transition est mandaté par la direction générale (ou par le comité de direction) pour occuper une fonction stratégique au sein de la société. Il a pour but d’apporter son savoir-faire et ainsi mener à bien les projets de transformation. Le cadre manager élabore un plan d’action et fixe les missions de transition à mener.
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Pour accompagner le chef d’entreprise
Un dirigeant d’entreprise ou un membre fondateur qui fait le choix de l’externalisation en optant pour être accompagné par un chef de projet, sait qu’il bénéficiera de l’aide d’un expert dans son domaine, habitué à intervenir dans de nombreux contextes. Etre guidé par un spécialiste en redressement de situations complexes (quels que soient les secteurs d’activité de l’entreprise), doté d’agilité et de réactivité permettra au dirigeant d’être bien encadré pendant la transition.
Ce manager sera également disposé à aider le chef d’entreprise en prodiguant du conseil en stratégie et du conseil en management. Le dirigeant ou le manager de service pourra ainsi bénéficier d’avantages opérationnels après la fin de mission du manager de transition.
Ce travail temporaire important aura des répercussions positives sur l’avenir de l’entreprise.
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Un marché en progression
Selon une récente étude* datant de 2016, il a été démontré que les missions de transition et les missions de management «s’étendent de plus en plus chez tous les acteurs de l’économie, des PME à l’international». Au centre de cette expansion on retrouve notamment les cabinets de management de transition proposant ces missions qui « voient leur position progresser, le métier étant de plus en plus intermédié ».
Depuis la précédente enquête datant elle de 2014, «les missions s’allongent et se diversifient, toujours effectuées à un haut niveau de responsabilité et traitant d’enjeux importants pour les entreprises ».
Côté chiffre, on retiendra par exemple que « la proportion de missions dans les PME croît (20% en 2016 contre 16% en 2014) » toutes les tailles de sociétés peuvent donc avoir besoin à un moment ou à un autre d’une aide ponctuelle extérieure.
Concernant la durée, les missions de plus de 12 mois totalisent 29% en 2016 contre 24% en 2014 (elles n’étaient que de 18% en 2008) ; celles d’une durée de 3/6 mois qui représentaient 39% du total en 2008 n’en représentent plus que 23% en 2016, comme en 2014 » car les accompagnements se font de plus en plus sur du moyen terme afin d’être sûr que l’entreprise est à nouveau sur la bonne voie.
Enfin, nous pouvons noter que « toutes les fonctions du CODIR sont aujourd’hui représentées, avec au premier rang les missions en présidence et direction générale (22%) ; les fonctions de directeur financier et administratif, la direction de projet, la direction industrielle et la DRH qui représentent chacune plus de 10% du total des missions ».
* Enquête Valtus 2016
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